Mon premier marathon

marathon de Nantes

J’écris ce compte rendu pour vous détailler tout ce qui m’a amener à franchir cette p***** de ligne d’arrivée… Cela pourra servir aux futurs cinglés qui voudront faire la même chose pour la première fois alors qu’ils sont fumeurs et non sportifs…

Cela a commencé en janvier 2008 (j’aurai pu commencer le jour de ma naissance mais je suis sympa), je bossais à l’époque sur un plateau et l’idée que tout le monde au boulot fasse les Foulées du Tram à Nantes – une course très populaire, gratuite et très bonne ambiance – en octobre est lancée. Fumeur d’un paquet par jour depuis 16 ans, quasi aucun sport depuis tout ce temps, 1m80 et 86kg, je toussote un peu en écoutant la question et dit: » euh…ok…? »
Donc là je me dis qu’il va falloir courir… donc je commence à « m’entraîner »: 2 séances par semaine de 15 à 20 minutes chacune (impossible de faire plus, j’étais exténué, et je marchais de temps en temps). Je précise que je n’ai jamais réussit à terminer les 20min de tour de stade au lycée. Bilan, tout le monde se fout de moi au bureau mais, à leur décharge, c’est vrai qu’on ne pas dire qu’on court vraiment lorsqu’on part pour une « sortie » de 15min…

Bon pour finir j’arrête de fumer en juin 2008, ce qui va m’aider à trouver la CAP un peu plus agréable quand même. Du même coup j’entraîne une bande de copains dans le challenge des Foulées, tous s’entraînent plus ou moins. A la finale je finis dernier parmi toutes les personnes que je connais… je ne comprends toujours pas pourquoi ils ont tous un don sauf moi… 1h53 d’effort sous une chaleur de fou pour boucler les 16.9km, terrassé mais heureux de l’avoir fait quand même.

Et puis, lors d’un apéro à l’automne 2008 je lance à ma bande de potes : on pourrait faire le marathon de NewYork, englobé dans 15 jours de vacances en 2010? Tout le monde est partant. Génial ! (Je ne sais pas ce qui m’a pris de proposer ça) Bon ça laisse 2 ans pour s’entraîner. Mais très vite les « désistements » s’enchaînent prétextant un apéro trop arrosé qui aurait influencé leur décision. On se retrouve donc plus que 2. Et là, je me dis qu’on ne va pas partir à NewYork juste à 2 couples, suffit qu’il y en a un qui ne peut plus venir et il n’en reste plus qu’un… si si;-). Bref, on se repli sur celui de Nantes qui met ainsi moins la pression: si on le rate, c’est moins grave. Et puis c’est pas loin surtout, vu qu’on y habite. Nantes est moins la frime que NewYork mais il fait lui aussi 42km finalement.

Je commence à courir plus sérieusement à partir de septembre 2009. Je prend un abonnement dans une salle de sport à coté de mon boulot uniquement pour pouvoir prendre des douches le midi. Début janvier 2010, mon dernier pote me lache : trop de boulot avec la crise (il est expert comptable), il n’a pas le temps de s’entraîner le midi, il ne pourra pas faire la préparation. Bon et bien… je suis tout seul alors? Le seul non-sportif du début qui va se pointer sur la ligne de départ? Apparemment oui.

Je fais des recherches sur le net, tombe sur le site http://www.runirina.com [qui ne semble plus exister] qui me fait mon plan de préparation pour le marathon du 2 mai. Objectif du plan: 3h52 mais les projections (rapport à ma « perf » sur semi) prévoient plutôt 4h15-4h20. Je suis quand même ce plan car les séances n’ont pas l’air très dures et en effet, je les fais toutes sans trop de problème. Mais mon objectif réel est de passer la ligne d’arrivée. Je commence le plan et je commence aussi à me poser des tonnes de questions sur le matériel, la bouffe et le physique. Je trouve des réponses dans les magazines, sur le net, le bouquin de Bruno Heubi, Courir pour les nuls, etc…

L’alimentation

– Pendant la préparation: et bien comme je cours 4 fois par semaine alors je mange comme une vache: c’est mal mais tant pis j’ai faim. Du coup je pense que j’aurai pu partir beaucoup « plus sec » le jour du départ. Surtout qu’on dit : 1kg en trop = 5minutes de plus sur le temps final. Haïï… j’ai quand même perdu 6kg de septembre à avril, dont 6kg de graisse me dit ma balance magique. Donc j’ai gagné 6kg x 5min = 30min sur mon temps final. Si j’avais perdu 25kg je serai sans doute arrivé premier :-P
– la semaine d’avant : bah rien de plus ou de moins, un peu plus de pâtes par contre. J’essaie aussi la préparation Malto d’Overtim’s mais cela me reste sur l’estomac après chaque gorgée.
– le matin du marathon : j’avais testé les gatosports sur les sorties longues, c’est meilleur que les pâtes à 6h du matin mais je ne le digère pas du tout pareil. Les 2 fois où j’en ai mangé, j’ai couru avec un parpaing dans l’estomac pendant la première heure : c’est gênant. Du coup petit dèj comme d’habitude.
– pendant le marathon  : rien de solide, que des gels et de l’hydrixir. Les gels sont des Aptonia de chez Décathlon. Je n’ai pas trouvé que cela avait particulièrement un impact lors des sorties longues mais bon au cas où. Et ils sont 5 fois moins cher que les Overtims qui n’ont pas l’air de me faire beaucoup d’effet de toute façon.

Le matériel

– Les chaussures: j’ai une paire de Brooks Glycerin qui sont vraiment géniales, très très très confortables. Le problème c’est que j’ai des ampoules au bout d’1h/1h30 de course. Du coup j’achète une paire de Mizuno Wave Impulse à 35€ sur le net. Elles n’ont pas l’air de me faire trop d’ampoules, je fais toutes mes sorties longues avec elles. J’utilise les Brooks pour les sorties d’une heure.
– J’achète un camelbak-like parce que je m’aperçois que j’ai toujours soif au bout de 5min de course lors des compétitions et c’est très handicapant. J’ai fais mon semi avec, il ne m’a pas trop gêné. Je le remplis avec de l’Hydrixir à la menthe qui a l’air de me convenir. Pourtant tout le monde dit : il ne faut pas se sentir gêné par quoi que ce soit. Du coup je file chez Décathlon acheter une ceinture avec 4 petits bidons et là c’est sûr que cela ne gène pas du tout.
– J’achète aussi un caleçon pour courir (35€ les salauds…) car j’ai des irritations sur le coté des ****, avec ceux que je porte tous les jours, lors des sorties longues.
– C’est sûr je partirai avec un short moulant car je suis assuré de ne pas avoir d’irritations entre les cuisses avec ça
– Le teeshirt, celui fournit à la remise des dossards semble pas mal. Je partirai avec.

Le corps :
– Le cœur : a priori, cela ne sera pas mon facteur limitant (…à l’allure où je vais courir)
– Les muscles : les crampes et les contractures sont ce que je redoute le plus. Début de crampe au mollet en fin de mon semi que j’ai réussi à faire partir en continuant de courir, mais au bout de 35km je ne sais pas si je pourrai faire la même chose. Du coup j’ai acheté des bas de contention (en fait des genres de Booster mais de Décathlon) et cela semble pas mal sur les sorties longues. Tout le monde se fout de moi à la maison à chaque fois que je les enfile mais bon…
– Les pieds : badigeonnage de crème NOK la veille des sorties longues et le matin (idem pour le marathon)
– les tétons : je colle systématiquement un petit bout de scotch (Blender 3M) sur les tétons à chaque fois que je chausse mes runnings. J’ai eut plusieurs fois très très mal à en saigner.
– La tête : je ne suis pas un type qui aime se faire mal, du coup je sais que si j’en ch** trop je vais marcher. Aucun problème avec ça et le regard des potes : j’ai mal, je fais en sorte de ne plus avoir mal. Cela peut être pratique de penser comme ça mais du coup j’ai peut-être trop tendance à m’écouter et à ne pas donner tout ce que j’ai. On verra (gruiiiiik) bien. Je me pose aussi beaucoup de questions sur le fait de réussir à finir ce marathon ou pas. Je lis un message sur kikourou d’une personne qui dit: « Si l’entrainement a été fait avec sérieux, il n’y a aucune raison de stresser ». C’est mon cas, il n’y a qu’une séance en 3 mois que je n’ai pas pu faire, ça me réconforte un peu mais bon… Le fait d’avoir couru à 11.6km/h sur la compétition de préparation 10km quelques semaines avant le marathon me fait du bien aussi.

Bref, avec tout ça, si je ne suis pas dans le Guiness après cette course je pète un câble !

On est la veille, je prépare toutes mes affaires.

Inventaire de la ceinture avant le départ

  • clef (juste la clef de contact de la voiture)
  • un lecteur mp3 sansaclip (pratique le clip)
  • 2 gels Aptonia (Décathlon)
  • 2 gels antioxydant Overstim
  • 4 gourdes de 25cl d’Hydrixir
  • 1 téléphone Pico de Simvalley au cas où je dois appeler les urgences… ou un taxi. (d’ailleurs je conseille à tout le monde ce téléphone car il est minuscule et pas cher (26€ sans abonnement)
  • 1 petite feuille avec les temps de passages à essayer de respecter
  • quelques feuilles de PQ, c’est pas lourd et on ne sait jamais :-)

Inventaire du sac à dos pour mon assistance mobile « au cas où »

  • PQ (quoi? bah oui on n’est jamais trop prudent)
  • 2 litres de breuvage magiques pour re-remplir les gourdes
  • 1 appareil photo (pour la postérité)
  • 1 sweat shirt pour avoir chaud quand tout ça s’arrêtera
  • du scotch Blenderm 3M
  • crème NOK
  • cachets de Sportenine

Comment je vais tous les laisser sur place !

Bon et bien tout est prêt, on peut aller dormir. Je regarde un peu la télé et m’endors sans problème vers 23h00.

C’est parti !

Réveil à 6h00, petit déjeuner normal : petit bol de céréales, verre de Tropicana et une tranche de pain de mie avec de la confiture.

Départ à 08h35, arrivée sur le lieu de la course à 08h45 (j’habite juste à coté), je sirote un peu d’eau régulièrement. 10min avant le départ je prend un gel antioxydant. Je mets ma montre à sonner toutes les 10minutes pour me rappeler qu’il faut boire régulièrement, ce que je ferai très consciencieusement tout le long de la course. Je prendrai aussi un gel toutes les heures. Les Handisports partent 5minutes avant nous. Je suis assez détendu.

Le départ est donné, je passe la ligne 50sec après les premiers. Je pars à une vitesse qui me semble très raisonnable mais à la réflexion j’ai du aller trop vite quand même :-/. Le premier 10km se passe très bien en 53min. Aucune fatigue, la super pêche, bien quoi. Dans Trentemoult, je discute même avec quelques coureurs. Ma famille m’attend un peu plus loin avec mon sac de ravitaillement perso. Mais je n’aurai pas besoin de remplir mes gourdes. Ils me disent qu’ils seront là vers le semi. On longe alors la Loire.

Je passe le semi en 1h58 sans trop de problème, quelques secondes après le ballon des 4h00. Je commence à sentir mon genou gauche qui m’a fait souffrir lors de mes entraînements, c’est une douleur aiguë sur le coté extérieur, je ne sais pas ce que c’est (Edit: maintenant je sais, c’était une TFL). Je n’ai pas voulu aller voir le médecin car je sentais qu’il allait me conseiller du repos et donc m’empêcher de faire le marathon… :-/
Puis, arrivé avant le pont de Bellevue, vers le 24ième km, j’ai commencé à souffrir fort du genou. J’ai discuté un peu avec un type qui avait de grosses crampes apparemment. Les miennes sont apparues peu après, et le problème du genou est devenu secondaire.

Je passe le 30ième km en 2h59. Ma famille est là et je rempli mes gourdes en discutant un peu mais tout en continuant de marcher. Chloé me dit : « Il reste 12km, tu les fais les doigts dans le nez à l’entrainement! », elle a raison, mais là c’est pas tout à fait pareil… Je repars et là commence réellement le début du calvaire.

La cote du Perray qui suit le ravitaillement est fatale pour mes mollets. Je commence à alterner étirements, marche et trotting. J’ai des boules qui se forment sur les mollets et qui m’obligent à stopper net toute foulée commencée. J’ai même des boules qui se forment sur les extérieurs de jambes juste au dessus des chevilles(?). On me conseille de boire, pourtant j’ai l’impression de boire très régulièrement et d’avoir bu correctement les jours précédents. je ne verrai jamais passer le ballon des 4h15 (peut être qu’il n’y en avait pas).

Puis j’entends régulièrement le groupe des 4h30 qui hurle derrière moi pendant quelques km : ils semblent représenter la Bretagne apparemment. Je fais un bout de chemin avec eux jusque dans le Jardin Des Plantes (35ième km). La meneuse informe le groupe qu’il a 4min d’avance sur le timing donc qu’il faut prendre son temps au ravitaillement. Par contre, elle, j’ai l’impression qu’elle ne le prendra pas tant que ça. Juste à coté de moi, un type fait un rot bien sonore, ça me fait tourner la tête vers lui, puis il part vomir dans les haies. Un autre type me dit: « je connais un raccourcis, je crois que je vais le prendre ». Je le regarde sans répondre, je ne comprendrai jamais cet état d’esprit, personne n’oblige personne à faire un marathon, on se bat contre nous, à notre niveau ce n’est pas le podium qu’on vise, les gens sont bizarres parfois. Malgré la souffrance, j’ai toujours le moral et je ne pense jamais à abandonner, je sais que je vais finir, quitte à finir à cloche-pied. Aux spectateurs qui disent: « Allez, courage », je leur dit: « c’est ce que je fais… j’y vais. :-) ». Je dis aussi aux bénévoles qui font passer les voitures aux carrefours avant que je n’y arrive… en marchant : « Ah bah c’est trop bête, j’allais justement sprinter là, vous me couper dans mon élan  » bref je suis super drôle quoi…

Au 37ième km, je profite d’une cote pour marcher et téléphoner afin de prévenir que je ne serai pas à l’arrivée avant une grosse demi-heure: comme il y a une bonne partie de la famille avec les enfants, je préfère les prévenir afin qu’ils s’organisent plus facilement sur place. Je passe sur le Cours Des 50 Otages. Je me fais une remarque : les spectateurs n’encouragent que ceux qui courent, si tu marche, personne ne te dis rien. C’est bizarre ça…

Puis arrive le pont Anne de Bretagne, juste avant le 40ième, et là je me dis que la fin est proche et que je vais finir mon premier marathon. J’ai les larmes qui me montent aux yeux de bonheur. Je suis toujours en alternance crampes, étirements, trotting. Peu après le 40ième, une nana devant moi s’arrête prêt d’un panneau pour le redresser: « Interdiction de stationner entre telle date et telle date ». Elle se retourne me regarde et dit: « Je croyais que c’était le panneau des 41ième km :-/ », je lui montre la borne qui est au bout de la ligne droite, à au moins 500m… Elle repart.

Je passe ensuite sur une partie pavée, je passe plutôt sur des parties non pavées, et donc pas en ligne droite, afin de ne pas avoir à réfléchir à savoir où poser mes pieds. Je suis obligé de marcher entre le 41 et 42, puis me remet à courir. Chloé et les filles sont un peu plus loin à m’attendre. Mon aînée (5ans), qui demande à chaque fois à courir avec moi jusqu’à la ligne d’arrivée, ne veut pas aujourd’hui. J’ai su après que, comme elle savait que j’avais mal partout, elle ne voulait pas avoir mal aux pieds elle aussi… ah les filles…  Je continue sur la ligne droite qui mène à la ligne d’arrivée. Chloé me rejoint en pleurant et moi aussi du coup. Cela fait 3 mois que je ne pense qu’à ça et elle aussi par la force des choses. Alors quand l’objectif est atteint, forcément ça fait du bien. On me coupe ma puce et on me met la médaille autour du cou. Je me fais la réflexion qu’elle est bien petite (n’importe quoi…). Je mange des oranges qui me font un bien fou et quelques abricots secs. Je regarde ma montre que j’avais arrêté machinalement au passage de la ligne: 4h40min12sec. J’ai mis 1h40 pour faire les 12 derniers km !

Bilan

  • c’est dur un marathon
  • j’ai fait le premier semi 6min plus rapide que le semi inclu dans la préparation
  • il va vraiment falloir que je me motive pour en faire un 2ième, mais peut être qu’on oublie rapidement la douleur, déjà aujourd’hui mardi, je ne suis plus si catégorique.
  • Total de la préparation : 452km, 45h46, 35 726 calories dépensées
  • marathon : 42.195km, 4h40, 3 367 calories dépensées
  • c’est dur un marathon… surtout vers la fin.
  • et surtout, comment éviter les crampes?

ça se voit que j’ai mal sur la photo?… je suis celui du milieu :-)
marathon

15 réflexions au sujet de « Mon premier marathon »

  1. Bravo, a la lecture j en ai les larmes aux yeux!!!
    mon premier marathon sera en octobre prochain et j ai hâte de vivre de tels moments

  2. Chouette compte rendu, super drôle et humble, j’adore. Bon, mon premier est dans 10 jours, j’essaierai de garder mon humour :)

  3. j’ai les larmes aux yeux… et oui c’est dur un marathon!!!!! Que de souvenirs qui me reviennent… les douleurs dans les jambes (moi c’est les cuisses!) marcher, repartir, les encouragements des bénévoles du public, les panneaux qui défilent et oh miracle au 41ème km bizarrement on se sent super bien (enfin…) !! Bravo pour ton chrono!

  4. Alors que j’arrête de fumer aujourd’hui, je tombe sur ton blog et en suis ravie!
    Ton article sur l’arrêt de la cigarette m’a fait rire tant les situations décrites qui paraissent ridicules sont vraies…et me donne le courage d’arrêter définitivement…
    Aujourd’hui j’aimerais me lancer dans la préparation d’un marathon, ton article est excellent, toujours avec cet humour qui allège les souffrances physiques du corps mis à l’épreuve.
    Je cours déjà assez régulièrement, environ 3 à 4 fois par semaine environ 30 minutes, j’ai 46 ans et suis assez mince, penses tu que je puisse envisager une préparation sérieuse? et combien de temps faut-il pour être enfin prêt pour?
    Merci pour tes articles drôles et convaincants:)

  5. Merci pour ce petit résumé .(drôle et instructif)
    Mon premier sera le 20 oct à amsterdam .
    Objectif 4 h,mais surtout le finir.
    Car c un peu une petite folie,les 42,…km!!’

  6. BRAVO BRAVO BRAVO !!! Pour moi aussi, tout premier marathon à Amsterdam le 20 octobre.J’appréhende, j’ai hâte.Merci pour ton article, ta détermination qui nous fait du bien !!!

  7. Merci de nous faire vivre ton premier marathon!
    Le mien est programmé pour le 6 Avril 2014 (paris).

    Lorsque tu franchissais la ligne d’arrivée, j’avais l’impression de le vivre à ta place y compris Chloé.
    La seule différence, s’est que aucun membre de ma famille à l’arrivée:(
    Je vais donc pleurer toute seule :)

    Merci pour ton témoignage

  8. Je m’incline…Bravo!! Vous êtes un grand sage-fou!! lol Ce que je serais pour mon 1er à la Rochelle, ce 24 novembre 2013. Je me suis dis…1 fois dans ta vie je veux faire un marathon..pour me re-trouver…et vivre une expérience à dimension humaine peu ordinaire. Vous l’avez bien exprimé! J’ai hâte d’être sur la ligne du départ…et le finir!! Et surtout pas trop mal récupéré… Merci pour votre beau témoignage :)))

  9. Très beau récit! Je viens de faire mon deuxième marathon dimanche dernier et quel bonheur que de franchir la ligne d’arriver. Les larmes aux yeux après : pression qui tombe, des semaines de prépas pour essayer de le finir correctement, la joie d’avoir franchi la ligne…

  10. Bravo tu es en tous les cas marathonien!
    Par contre conseil de base pour tout coureur et surtout sur toutes distances :Faites analyser votre type de pied!
    J ai moi meme couru pendant 2 ans avec des chaussures trop petites et qui malgre le prix n etaient pas adaptees.
    Depuis les douleurs sont considerablement reduites et en fonctions des efforts demandes.
    Life is a run…

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